jeudi 10 mars 2011

Discours du roi Mohammed VI du Maroc : le texte intégral

Voici le texte intégral, traduit par Mamfakinch.com, du discours adressé mercredi 9 mars 2011 par le roi Mohammed VI du Maroc, que nous reproduisons à titre de document, en complément de l'article « Après les manifs, Mohammed VI promet des réformes au Maroc ».

« Louange à Dieu.

Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,.

Cher peuple,

Je M'adresse à toi aujourd'hui pour t'entretenir de l'amorce de la phase suivante du processus de régionalisation avancée, avec tout le potentiel dont il est porteur pour la consolidation de notre modèle de démocratie et de développement, et ce qu'il induit comme révision constitutionnelle profonde. Nous tenons celle-ci pour être la clé de voûte des nouvelles réformes globales que Nous entendons lancer, toujours en parfaite symbiose avec la nation dans toutes ses composantes.

Nous tenons tout d'abord à saluer la pertinence du contenu du rapport de la commission consultative de la régionalisation que Nous avions chargée, le 03 janvier de l'an passé, d'élaborer une conception générale d'un modèle marocain de régionalisation avancée.

A cet égard, Nous rendons hommage à la commission, son président et ses membres, pour la consistance et le sérieux du travail accompli. Nous saluons, au même titre, la contribution constructive que les organisations politiques, syndicales et associatives ont apportée à ce chantier fondateur.

Faisant suite à l'annonce faite dans Notre Discours du 20 août 2010, à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, Nous invitons chacun à s'inscrire dans le processus qui est à l'œuvre pour assurer la maturation de cette conception générale et ce, dans le cadre d'un débat national aussi large que constructif.

Suivant une démarche progressive, la commission a proposé la possibilité d'instaurer la régionalisation avancée au moyen d'une loi, dans le cadre institutionnel actuel, en attendant que mûrissent les conditions de sa constitutionnalisation.

Or, Nous estimons que le Maroc, au vu des progrès qu'il a réalisés en matière de démocratie, est apte à entamer la consécration constitutionnelle de la régionalisation avancée.

Il Nous a paru judicieux de faire ce choix audacieux, parce que Nous tenons à ce que la régionalisation avancée soit l'émanation de la volonté populaire directe, exprimée à travers un référendum constitutionnel.

Aussi, avons-Nous décidé, dans le cadre de la réforme institutionnelle globale pour laquelle Nous nous sommes attaché, dès Notre accession au Trône, à créer les conditions propices, de faire en sorte que la consécration constitutionnelle de la régionalisation puisse s'opérer selon des orientations fondamentales, permettant notamment de :

* Conférer à la région la place qui lui échoit dans la Constitution, parmi les collectivités territoriales, et ce, dans le cadre de l'unité de l'Etat, de la nation et du territoire et conformément aux exigences d'équilibre et de solidarité nationale entre et avec les régions.

* Prévoir l'élection des conseils régionaux au suffrage universel direct, et la gestion démocratique des affaires de la région.

* Conférer aux présidents des conseils régionaux le pouvoir d'exécution des délibérations desdits conseils, en lieu et place des gouverneurs et des walis.

* Renforcer la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d'une manière générale, à l'exercice des droits politiques. A cet effet, il convient de prévoir des dispositions à même d'encourager, par la loi, l'égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives.

* Procéder à la refonte de la composition et des attributions de la Chambre des conseillers, dans le sens de la consécration de sa représentativité territoriale des régions. Quant à la représentation des organisations syndicales et professionnelles, elle reste garantie au moyen de plusieurs institutions, dont et au premier chef, le Conseil Economique et Social et ce, dans le cadre de la rationalisation de l'action des composantes du paysage institutionnel. Notre objectif ultime reste de consolider les fondements d'une régionalisation marocaine à travers tout le Royaume, avec, en tête, les provinces du Sahara marocain , une régionalisation fondée sur une bonne gouvernance propre à garantir une nouvelle répartition équitable, non seulement des attributions, mais aussi des moyens, entre le centre et les régions.

En effet, Nous ne voulons pas de régionalisation à deux vitesses : des régions privilégiées dotées de ressources amplement suffisantes pour leur essor, et des régions démunies sans atouts pour réaliser leur propre développement.

Cher peuple,

Attaché à ce que la régionalisation dispose des atouts nécessaires pour atteindre sa pleine efficience, Nous avons décidé d'inscrire ce processus dans le cadre d'une réforme constitutionnelle globale vouée à la modernisation et la mise à niveau des structures de l'Etat.

Le Maroc a assurément réalisé d'importants acquis nationaux, grâce à l'action que Nous avons résolument conduite en faveur d'un concept renouvelé de l'autorité, et pour mettre en Âœuvre de profondes réformes et de grands chantiers dans le domaine politique et en matière de développement.

Nous avons, parallèlement, mené à bien des réconciliations historiques avant-gardistes, à travers lesquelles Nous avons consolidé les fondements d'une pratique politique et institutionnelle qui se trouve désormais en avance par rapport aux possibilités offertes par le cadre constitutionnel actuel.

Si Nous avons pleinement conscience de l'ampleur des défis à relever, de la légitimité des aspirations et de la nécessité de préserver les acquis et de corriger les dysfonctionnements, il n'en demeure pas moins que Notre engagement est ferme de donner une forte impulsion à la dynamique réformatrice profonde qui est en cours, et dont le dispositif constitutionnel démocratique constitue le socle et la quintessence.

La sacralité de nos constantes qui font l'objet d'une unanimité nationale, à savoir l'Islam en tant que religion de l'Etat garant de la liberté du culte, ainsi que la commanderie des croyants, le régime monarchique, l'unité nationale, l'intégrité territoriale et le choix démocratique, nous apporte un gage et un socle solides pour bâtir un compromis historique ayant la force d'un nouveau pacte entre le Trône et le peuple.

A partir de ces prémisses référentielles immuables, Nous avons décidé d'entreprendre une réforme constitutionnelle globale, sur la base de sept fondements majeurs : .

Premièrement : la consécration constitutionnelle de la pluralité de l'identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cÂœur de laquelle figure l'amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains, sans exclusive.

Deuxièmement : La consolidation de l'Etat de droit et des institutions, l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives et la garantie de leur exercice, ainsi que le renforcement du système des droits de l'Homme dans toutes leurs dimensions, politique, économique, sociale, culturelle, environnementale et de développement.

Cela devrait se faire notamment à travers la constitutionnalisation des recommandations judicieuses de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière.

Troisièmement : La volonté d'ériger la Justice au rang de pouvoir indépendant et de renforcer les prérogatives du Conseil constitutionnel, le but étant de conforter la prééminence de la Constitution et de consolider la suprématie de la loi et l'égalité de tous devant elle.

Quatrièmement : La consolidation du principe de séparation et d'équilibre des pouvoirs et l'approfondissement de la démocratisation, de la modernisation et la rationalisation des institutions, à travers : .

* Un parlement issu d'élections libres et sincères, au sein duquel la prééminence revient à la Chambre des représentants - avec une extension du domaine de la loi-, tout en veillant à conférer à cette institution de nouvelles compétences lui permettant de remplir pleinement ses missions de représentation, de législation et de contrôle.

* Un gouvernement élu, émanant de la volonté populaire exprimée à travers les urnes, et jouissant de la confiance de la majorité à la Chambre des représentants.

* La consécration du principe de la nomination du premier ministre au sein du parti politique arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants et sur la base des résultats du scrutin.

* Le renforcement du statut du Premier ministre en tant que chef d'un pouvoir exécutif effectif, et pleinement responsable du gouvernement, de l'administration publique, et de la conduite et la mise en œuvre du programme gouvernemental.

* La constitutionnalisation de l'institution du Conseil de gouvernement, la définition et la clarification de ses compétences.

Cinquièmement : Le renforcement des organes et outils constitutionnels d'encadrement des citoyens, à travers notamment la consolidation du rôle des partis politiques dans le cadre d'un pluralisme effectif, et l'affermissement du statut de l'opposition parlementaire et du rôle de la société civile.

Sixièmement : La consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique et la nécessité de lier l'exercice de l'autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes.

Septièmement : La constitutionnalisation des instances en charge de la bonne gouvernance, des droits de l'Homme et de la protection des libertés.

Cher peuple,

Suivant l'approche participative dont Nous avons consacré le principe dans toutes les réformes majeures engagées, Nous avons décidé de constituer une commission ad hoc pour la révision de la Constitution, en tenant compte, dans le choix de ses membres, des critères de compétence, d'impartialité et d'intégrité.

Nous en avons confié la présidence à M Abdeltif Mennouni, notoirement connu pour sa sagesse, sa grande maîtrise académique du droit constitutionnel, sa vaste expérience et son expertise juridique.

Nous invitons, par ailleurs, la commission à être à l'écoute et à se concerter avec les partis politiques, les syndicats, les organisations de jeunes et les acteurs associatifs, culturels et scientifiques qualifiés, en vue de recueillir leurs conceptions et points de vue à ce sujet.

Il appartient ensuite à la commission de soumettre les résultats de ses travaux à Notre Haute appréciation dans le courant du mois de juin prochain.

A travers ces orientations générales, Nous entendons mettre en place un cadre référentiel pour le travail de cette Commission. Cela ne la dispense pas, pour autant, de faire preuve d'imagination et de créativité pour proposer un dispositif constitutionnel avancé pour le Maroc d'aujourd'hui et de demain.

En attendant que le projet de la nouvelle Constitution soit soumis au référendum populaire, qu'il entre en vigueur après son approbation, et que soient mises en place les institutions qui en seront issues, les institutions actuelles continueront à exercer leurs fonctions dans le cadre des dispositions de la Constitution actuellement en vigueur.

A cet égard, Nous appelons à une mobilisation collective pour faire aboutir ce grand chantier constitutionnel. Nous devons tous être animés en cela de confiance, d'audace et d'une ferme volonté de placer les intérêts supérieurs de la nation au dessus de toute autre considération.

Nous exprimons également toute la fierté que Nous inspire le sens élevé de patriotisme dont fait preuve Notre peuple fidèle, avec toutes les catégories et les régions, tous ses partis et ses syndicats responsables, et avec sa jeunesse ambitieuse. Nous formons, en outre, le vœu que le débat national élargi couvre toutes les questions cruciales pour la patrie et les citoyens.

En lançant aujourd'hui le chantier de la réforme constitutionnelle, nous franchissons une étape majeure dans le processus de consolidation de notre modèle de démocratie et de développement.

C'est une étape que Nous entendons renforcer en poursuivant la réforme globale engagée dans les domaines politique, économique, social, culturel et de développement.

Nous nous y emploierons en veillant à ce que toutes les institutions et les instances remplissent au mieux le rôle qui leur incombe respectivement, et en demeurant attaché à la bonne gouvernance, à la justice sociale renforcée et à la consolidation des attributs d'une citoyenneté digne.

“Ma volonté est d'aller de l'avant sur la voie de la réforme, autant que je le puis. Puisse Dieu m'accorder Son soutien et gratifier mon action de succès. Je me confie à Lui et je reviens repentant vers Lui ”. Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh. »

mardi 1 juin 2010

Un bel après-midi chez mes Amis


Il n'y a peu de choses plus ensorceleuses, qu'un bel après-midi en compagnie de ses Amis, dans un endroit original et magique: la grillade au bord de la piscine, quelques verres du rosé glacé et le rire des enfants … que du bonheur … allongé sur un transat je fixe un couple de cigognes blanches, en vol stationnaire depuis tout à l’heure, de temps à autre l’âne de voisin exprime sa solitude … mes narines sont envahies de ce doux parfum d’olive, je sais qu’une vielle presse à huile se trouve juste à l’arrière du domaine …
Je suis attristé de savoir que peut-être notre prochain rendez-vous ne sera plus chez mon Ami, dans sa sublime hacienda quelque part dans les pâturages, il a décidé de la mettre en vente.
Tout est éphémère, à vous maintenant de croquer le bonheur !
http://www.groupe-savanna.fr/immobilier-maroc-vente-villa-marrakech-52245.html

mercredi 5 août 2009

Marrakech, riads en solde, villas neuves à saisir


LE MONDE | 01.07.09 | 14h14

La folie Marrakech a-t-elle vécu ? Après plusieurs années d'euphorie, l'immobilier marque le pas dans la quatrième ville du Maroc. Des baisses de prix de 10 %, 20 %, voire 30 % commencent à fleurir. La médina, haut lieu de la cité très recherché par les Européens, n'échappe pas à ce mouvement général. Certains biens y sont affichés à des prix 20 % moins chers qu'en 2006 ou 2007. Ainsi, un riad (maison construite autour d'un patio central), entièrement rénové, mis en vente à 570 000 euros en juillet 2008, n'a trouvé preneur qu'au mois de janvier 2009 à... 300 000 euros. Une opération blanche pour le vendeur, mais une bonne affaire pour les Parisiens qui ont investi dans ce haut lieu touristique.


"La médina reste une valeur sûre", affirme Marc Kurpinski, directeur de l'agence Savanna, à Marrakech.

Riad, Maison d'hôtes à vendre - Médina Marrakech - 288 400 euros
La demande reste soutenue, même si les vendeurs ont appris à être plus raisonnables. "Aujourd'hui, un riad délabré à rénover se négocie autour de 2 millions de dirhams, soit 200 000 euros", déclare Julien Stephan, directeur marketing de Cafpi Maroc. Un de ses biens - 132 m² habitables avec terrasse, joliment rénové dans le centre de la médina - a trouvé preneur récemment pour 195 000 euros.


A l'Hivernage, quartier plus récent de Marrakech où se côtoient villas cossues et complexes hôteliers, le mètre carré se négocie encore entre 2 500 et 3 500 euros. Mais la flambée des prix qu'a connue la capitale des

Almoravides fait aujourd'hui partie du passé. "Les acheteurs sont devenus beaucoup plus exigeants, réfléchissent davantage avant de signer", reconnaît M. Kurpinski.

Riad à rénover, Marrakech
Un certain nombre d'Européens ont acquis ces biens immobiliers avec des crédits bancaires contractés en France, en Belgique, en Grande-Bretagne, et connaissent aujourd'hui des difficultés pour rembourser leur crédit relais.


Ceux qui ont acheté un riad transformé en maison d'hôtes, après rénovation, sont à peu près assurés de réaliser une plus-value car ils vendent aussi un fonds de commerce. Pour les autres, c'est moins sûr. Peut-être sur certains biens, ou certains quartiers mais pas dans le neuf.

La hausse des prix du terrain et des matières premières empêche de pratiquer des baisses de prix substantielles, plaident les promoteurs. Pourtant l'offre demeure importante. "Nous avons vu ces derniers mois un afflux de biens neufs sur Marrakech suite à l'arrivée sur le marché de plusieurs grands projets immobiliers", explique M. Stephan.

Des promoteurs marocains comme Alliances ou Palmeraie Développement multiplient les grands projets. Les prix varient de 3 à 12 millions, et même jusqu'à 15 millions de dirhams, selon le standing de la résidence.

Piscine et green de golf sont très recherchés par les Anglais et les Américains. Témoin, cette villa neuve de 384m2, sur un beau golf avec piscine privative, qui s'est vendue début juin à un Américain pour 111 millions de dirhams, soit 1 million d'euros ! Les Français, eux, vont plutôt acheter des villas de deuxième rang, 15 % à 20% moins chères...

Sur la route de l'Ourika, à la sortie de Marrakech, Les Jardins Intercontinental (du nom de la chaîne d'hôtels), en cours de construction, sont commercialisés entre 1 500 et 2 000 euros le m2. "Les promoteurs ne baissent pas les prix, affirme Me Kawthar Haddioui, notaire. Le neuf se vend beaucoup mieux que l'ancien." Certains agents immobiliers estiment pour leur part que l'on peut négocier jusqu'à 10 % pour des projets bien finis, de qualité, mais rarement plus.

Martine Picouët

Article paru dans l'édition du 02.07.09

mercredi 30 juillet 2008

Investir à Marrakech

Christine Piedalu 13/05/2008 source : lefigaro.fr

Les prix ont sérieusement grimpé, mais il existe de multiples opportunités sur un marché riche en programmes neufs comme en riads.

Dans ce Riad au Charme comptemporain située à 15 minutes de la place Jema el fna quartier Bab doukkala, vous êtes au coeur de la médina, toutes les chambres sont avec salles de bain en tadelakt. petits dejeuners compris. Idéal pour des familles ou groupes d'amis. Le riad est entièrement pour vous, le prix annoncé est à la semaine. Possibilité de ne louer qu'une chambre ou deux si vous êtes moins nombreux
La cité ocre poursuit son développement touristique. La plus jet-set des villes marocaines attire, et pas seulement les people. Construction de petits appartements ou de villas, gros projets immobiliers, rénovations de riads se poursuivent. Pourtant, la frénésie des années précédentes semble un tant soit peu marquer le pas depuis le début de l'année. Les ventes continuent mais sans augmenter.
Il faut dire que les prix, déjà très élevés à Marrakech, n'ont cessé de flamber. « Sur les deux ou trois dernières années, ils ont été multipliés par trois ou quatre, déclare Cyril Berger, de l'agence Barnes Marrakech. Et de novembre 2007 à février 2008, ils ont malgré tout augmenté de 20 à 45 % selon les quartiers. Un certain nombre de vendeurs sont devenus gourmands. »
Trop ? Il y a six ans, certains quartiers autour de la médina sont passés de zones villas en zones immeubles. Les terrains ont offert du même coup un meilleur rendement et leur prix a connu une forte augmentation. Dans le quartier très huppé de l'Hivernage qui touche la médina, ils oscillent entre 1900 € et 2 200 € le m², avec des pointes à 3 500 € le m² pour des immeubles très luxueux avec marbre, climatisation, digicode, interphone, services à domicile. Sur Guéliz, très prisé également, les prix commencent autour de 1 500 € le m², mais peuvent atteindre 3 500 € le m² pour du très haut de gamme.
Dans la mythique Palmeraie, au nord-est de la médina, constituée uniquement de maisons, une villa de 600 m2 située sur la partie est avoisinera le 1,2 million d'euros, la surface minimum du terrain ne pouvant être en dessous d'un hectare. « Il y a cinq ans, un terrain de cette taille coûtait environ 200 000 €, aujourd'hui il est à 500 000 € et peut grimper jusqu'à 800 000 € selon l'emplacement », explique Olivier Lapeyrolerie, de Repimmo Investment. Tout dépendra de l'accessibilité, route carrossable ou non, de la vue sur l'Atlas, et bien sûr de la proximité de la médina, toujours extrêmement recherchée.
Pour preuve, le groupe Lucien Barrière ouvrira en décembre 2008 une résidence de luxe avec hôtel, un restaurant Fouquet's, trente villas de prestige (de 240 à 450 m²) avec piscines privatives. Le domaine de 22 000 m² est directement adossé aux souks de Marrakech.
Inspiration traditionnelleEst-ce à dire que les autres quartiers sont délaissés ? Loin de là. Les programmes se sont multipliés, grands ou petits. Pas un endroit qui ne se construise sur Marrakech et ses alentours. « Des programmes se développent en première couronne, mais aussi à 10-15 km de Marrakech », déclare Vincent Benvenuti, de Jemaa-el-Fna Immobilier. La première couronne offrant davantage d'espaces verts par rapport aux quartiers purement urbains, excepté pour les sites de très grand luxe. Un programme de trois étages en première couronne par exemple peut osciller entre 1500 et 1800 € le m². Il intéressera des Européens et des Marocains de Casablanca ou de Rabat venus en villégiature.
Longtemps boudés, les programmes situés à 10 ou 15 km du centre, attirent également. « Dès que l'on sort du périmètre urbain, on touche aux grands projets touristiques, avec résidentiel, hôtellerie et très souvent golf », précise encore Vincent Benvenuti. Et les projets sont immenses. Le groupe Alain Crenn fait partie des pionniers. À 14 km de Marrakech, le Samanah Country Club est l'un des premiers à sortir de terre. Sur 300 hectares, dont 100 hectares dédiés au golf, il offre trois hôtels 5 étoiles, des restaurants, spas, commerces. Six cents villas sont prévues dont la première tranche est presque entièrement vendue et sera livrée à partir de juin.
Ce n'est qu'un début. Nombre de programmes avec golf, hôtels, villas, restaurants et boutiques sont annoncés sur des superficies allant de 150 à 300 hectares. Le groupe marocain Addoha prévoit ainsi deux complexes, dont l'un se déploiera sur 190 hectares. Pierre & Vacances, qui veut s'implanter au Maroc, devrait développer, à une dizaine de kilomètres de Marrakech, un complexe de plus de cinq cents appartements et villas plus hôtels en partenariat avec MGM et Maeva.
Plus intimiste, le groupe immobilier de luxe La Perla Living peaufine un projet de résidences à 10 minutes de Marrakech sur 8 hectares. Tandis que route de Fès, sur une vingtaine d'hectares, un programme de 136 maisons est en train de s'achever. Les dernières résidences seront livrées en septembre, pour des villas allant de 140 à 180 m2 habitables, à des prix commençant à 300 000 €.
Nombre de ces villas appelées « dars » lorsque le patio central est une cour, « riads » quand l'habitation s'enroule autour d'un jardin, s'inspirent des maisons traditionnelles.
Maison d'hôtes
Est-ce à dire que l'engouement pour la médina s'épuise ? Sûrement pas, même si là aussi la tendance se calme un peu. On estime à un millier les riads aujourd'hui remis en état et détenus essentiellement par des Européens. Avantage, si à Fès, où l'engouement est plus récent, la plupart doivent être achetés sans titre de propriété (voir « Le choix de Fès »), ici beaucoup ont été acquis une première fois par des Européens ayant déjà effectué les démarches.
Comme dans le neuf, les prix varient selon l'emplacement. « Les Français qui arrivent à Marrakech apprécient généralement d'être à côté de la grande place Jemaa-el-Fna, très facilement accessible, souligne Cyril Berger. Pour 200 m² au sol plus un étage, sans oublier la terrasse, dans un quartier bien situé, on peut trouver des biens entre 150 000 et 200 000 €, auxquels il faut ajouter 150 000 € de travaux si l'on veut une réfection absolument parfaite. » Un riad de 250 m² au sol déjà aménagé en maison d'hôtes, avec patio planté d'orangers pourra lui coûter 500 000 à 600 000 € sur un bel emplacement. Les premiers prix pour une maison déjà rénovée avoisinant les 150 000 € pour 150 m2 habitables. « Pour une maison d'hôtes refaite, il faut compter au minimum 350 000 €, précise Vincent Benvenuti. Car elle sera forcément plus grande, environ 150 m2 au sol pour contenir les cinq chambres réglementaires nécessaires pour ouvrir un tel établissement.

Boom immobilier au Maroc

Anne Bodescot 13/05/2008; source : lefigaro.fr.
A vendre sur Essaouira maison composée de Rez-de-chaussée avec une cuisine ouverte, salon avec cheminée, salle à manger, un patio et sa fontaine. Les 1er et 2ème étages se composent de 2 suites avec chacune une chambre, un salon avec cheminée, un dressing et une salle de bain (douche, lavabo, WC) Dressing, salle de bain tadellackt. Pour vous apporter plus de confort vous trouverez des grands lits de 160 cm. Au 3ème étage une chambre avec salle de bain et dressing comme aux 1er et 2ème étage. Terrasse avec une vue sur mer et un Solarium avec une vue panoramique de 360° sur la médina d’Essaouira et l’Océan

Du 8 au 11 mai, au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, le Smap Immo propose aux Français des idées pour s'offrir des logements de rêve sous le soleil marocain.

Le salon de l'immobilier marocain en Europe se déroulera du 8 au 11 mai, au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Organisée avec le soutien du ministère marocain de l'Habitat, cette cinquième édition du Smap Immo réunit plus de 130 exposants venus de toutes les régions du Maroc, avec une offre immobilière très large, pour les acquéreurs en quête d'une résidence secondaire comme pour ceux qui souhaitent s'installer sur place (environ 35 000 Français ont déjà fait ce choix), ou encore pour les investisseurs particuliers. Et pour tous les budgets.
Cette année, un espace particulier, le Pavillon d'excellence, est même réservé aux programmes haut de gamme, pour une clientèle dotée d'un fort pouvoir d'achat, prête à débourser de 700 000 à quelque 2 millions d'euros pour retrouver la douceur du climat marocain et des services ad hoc (gardiennage…). Un Salon à l'image du boom immobilier que connaît le Maroc et de la diversité de l'offre locale.
Là-bas, les grues sont partout dans les rues, et malgré le dynamisme de la construction, les prix flambent. «C'est un boom, pas une bulle», insiste Ahmed Taoufiq Hejira, le ministre marocain de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace.

Envolée des prix
Mais quelques chiffres en disent long. La consommation de ciment est passée de 7,5 millions de tonnes en 2003 à 13 millions fin 2007. Et les prévisions à l'horizon 2012 tablent sur au moins 20 millions de tonnes. Dans un pays où pourtant seuls 20 % de la population se rend dans une banque pour emprunter, les encours du crédit ont plus que doublé. Une frénésie qui n'est pas loin de rappeler l'emballement, il y a quelques années, de l'immobilier en Espagne, toute proche. Un spectre que les autorités s'empressent d'écarter.
«Le Maroc a un déficit de 640 000 logements, auquel il convient de rajouter les logements insalubres à remplacer. Au total, le pays aurait besoin d'un million de nouvelles unités», souligne Ahmed Taoufiq Hejira.

Sans compter la demande nouvelle des ménages qui s'installent et qui sont nombreux dans ce pays où 60 % de la population a moins de trente ans. Cette demande additionnelle est évaluée chaque année de 30 000 à 40 000 logements.
Et l'offre peine à combler ces besoins. «L'an dernier, nous avons construit plus de 120 000 logements. Et c'était la troisième année consécutive que nous dépassions les 100 000 unités», rappelle le ministre. Mais cela ne suffit pas pour l'instant à calmer l'envolée des prix, attisée par la spéculation.

À l'image de ce promoteur de Tanger, à la tête d'un gigantesque ensemble de plus de 1 300 logements, dont de nombreuses villas. La commercialisation n'a toujours pas débuté, alors que les travaux sont sur le point de démarrer. Car son calcul est simple : plus il attend pour vendre et fixer ses prix, plus il vendra cher. Chaque jour qui passe lui rapporte un peu plus ! Et rien ne le presse car il est soutenu par les banques.

Depuis 2004, à Tanger, par exemple, selon les notaires marocains, les prix des terrains ont été multipliés par trois ou quatre, et les logements ont facilement doublé. Les appartements neufs en centre-ville, qui valaient alors autour de 700 € le mètre carré, atteignent aujourd'hui 1 300 ou 1 400 €. Dans les villes les plus recherchées, comme Rabat, Marrakech ou Agadir, le prix moyen avoisine désormais 2 000 € le mètre carré et grimpe même à 2 500 € pour les quartiers les plus huppés. Signe évocateur de cette tension, la pratique des dessous-de-table (le «noir» dans le vocabulaire local) est devenue quasiment incontournable sur le marché. Ils peuvent atteindre jusqu'à 40 % du prix de vente.

Si, malgré cette envolée, les prix marocains semblent toujours attrayants pour les Français, habitués à des tarifs bien plus élevés dans les grandes villes de l'Hexagone, ils sont en revanche de plus en plus difficiles à supporter pour les Marocains eux-mêmes. Les premières victimes sont les ménages les plus modestes. Mais la classe moyenne connaît, elle aussi, aujourd'hui dans ce pays des difficultés croissantes pour se loger.

Comment bien acheter

Législations immobilière, bancaire et urbanistique différentes. Quand on veut faire une acquisition au Maroc, il faut d'abord se renseigner avec précision. Quelques conseils pour franchir le pas en toute sécurité !


Magnifique riad au sytle épuré et sobre, vous trouverez dans ce riad de charme, calme et sérénité pour passer un agréable séjour à Marrakech. Ce riad est agrémenté d'un grand patio arboré avec une piscine, un salon détente ouvert vers le patio, une salle à manger. Vous y trouverez également 3 chambres et 2 suites avec leur salle de bains. L'ensemble du riad est climatisé. Une belle terrasse vous permettra de prendre les repas et de retrouver des espaces de repos...Acheter à l'étranger paraît toujours compliqué. Au Maroc, les Français sont bien accueillis, mais cela ne dispense pas de prendre quelques précautions. Emprunter en France pour investir de l'autre côté de la Méditerranée est possible. Les taux d'intérêt sont assez voisins de ceux pratiqués sur place. Et depuis deux ans, une convention entre les deux pays permet même plus facilement au banquier français de prendre une garantie sur un bien au Maroc, un point qui a longtemps posé problème.
Les opérations sont même devenues plus faciles depuis que certaines banques ont conclu des accords avec leurs consœurs marocaines. Mais en pratique, il reste souvent plus facile, pour garantir le prêt pris en France, de fournir une hypothèque sur un logement dans l'Hexagone ou de nantir un placement.

Impôt sur la plus-Value
Il est sage de garder des justificatifs de tous les transferts de capitaux (ceux utilisés pour l'achat ou les mensualités de remboursement du prêt s'il est consenti sur place). Au moment de la revente, les Français de souche (non naturalisés) doivent en effet prouver l'origine des fonds pour pouvoir les rapatrier sans difficulté dans l'Hexagone, dans la limite de 200000 €. Sinon, l'argent serait bloqué sur un compte, et les retraits limités à 25% de la somme par an. Acheter et revendre rapidement suppose de régler un impôt sur la plus-value de 20%. Seule la résidence principale est exonérée à condition d'avoir été acquise depuis au moins huit ans.
Beaucoup de logements se vendent avec un dessous-de-table (ce que les professionnels locaux appellent le«noir»). Le gouvernement essaie de lutter contre cette pratique, alimentée par la demande. Mais il n'est pas toujours facile d'y échapper.
Les logements neufs sont immatriculés, ce qui permet aux acquéreurs de bénéficier d'un titre de propriété inattaquable. Mais ce n'est pas le cas de la plupart des logements anciens, et surtout des terrains. Par exemple, dans les médinas, 90% des maisons ne le sont pas. Il est donc difficile d'identifier tous les vrais propriétaires. Et les acheteurs risquent, une fois la transaction signée, de voir un hypothétique propriétaire surgir pour réclamer son bien vendu à son insu.

Un titre de propriété inattaquable
Pour éviter ces déboires (rares dans les médinas, mais plus fréquents sur les terrains), les notaires marocains conseillent de faire immatriculer le bien avant l'achat. Cela prend six à douze mois, le temps de vérifier qu'aucune opposition à la vente ne risque de surgir. La valeur des biens ainsi immatriculés est en général double de celle des biens non immatriculés : le prix de la sécurité. Attention, il existe au Maroc deux sortes de notaires : les notaires traditionnels (les «adouls»), chargés notamment du droit de la famille, et les notaires «modernes», au statut proche de celui de leurs homologues français, spécialistes notamment de l'immobilier. Ces derniers n'ont toutefois le droit de s'occuper que des logements immatriculés ou qui le deviennent. Au Maroc, comme en France, il faut en outre acquitter des frais de notaire lors de l'achat. Leur montant est d'environ 5% à 6% du prix de la transaction.

source : lefigaro.fr

vendredi 4 janvier 2008

SAVANNA vous présente ses Meilleurs Vœux

Bonjour, L'équipe SAVANNA vous présente ses Meilleurs Vœux et vous souhaite une Très Belle Année 2008.

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L'équipe Savanna Marrakech